Myélite transverse aigue après vaccination Rubéole-Rougeole à Abidjan. A propos d’un cas.

Chrysostome Melaine Mossou1, Diawara Salif1, N’daw Sara Muriel Kane1, Marion Owono Ntsame1, Oumaima Mahamat Djarma1, Souhalio Noufé2, Koby Obro4, Nicaise Lepri Aka3, Serge Paul Eholié1

(1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire.
(2) Institut National d’Hygiène Publique
(3) Direction de la Coordination du Programme Elargi de Vaccination
(4) Institut Pasteur de Côte d’Ivoire

Correspondance : Mossou Melaine Chrysostome
Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Treichville, 01 BP V 3
Abidjan 01, Téléphone : +225 0707469822, Email : mos1mel2@gmail.com

 

Résumé
Les complications neurologiques graves post vaccinales sont rares et peu décrites. Nous décrivons le premier cas de myélite transverse aigue survenue après l’administration du vaccin Rubéole-Rougeole (RR) en vue de contribuer à son étude épidémiologique et clinique. L’examen clinique retrouvait chez un enfant de 9 ans une fièvre associée à un syndrome de compression médullaire. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) objectivait des lésions multi étagées de T6 à T12. Le virus de la rougeole avait été identifié dans le liquide cérébro-spinal (LCS) par la technique d’amplification génomique. L’évolution était favorable sans séquelle en 10 jours sous corticothérapie. L’absence de séquences génomiques n’avait pas permis la différenciation de la souche sauvage de celle vaccinale.

Mots clés : Myélite transverse, vaccin rougeole-rubéole, MAPI grave

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Maladie de Hyrayama à Libreville : à propos d’un cas

Mambila Matsalou GA1, Gnigone PM1, Nyangui Mapaga J1, Saphou-Damon MA1, Moussavou C2, Mboumba M C1, Nsounda A1, Camara IA1, Diouf Mbourou N1, Kouna Ndouongo Ph1

1- Service de Neurologie CHU de Libreville
2- Service de Neurologie HIAOBO de Libreville
Auteur correspondant : Mambila Matsalou Grass Aurelle ; BP : 2263 Libreville
E-mail : aurellemambila@gmail.com
Tél : (+241) 74 389947/ 61000742

 

Résumé

Introduction : La Maladie d’Hirayama est une myélopathie cervicale basse rare atteignant les adultes jeunes. Elle est responsable d’une atteinte motrice pure distale des membres supérieurs, d’évolution progressive dans le territoire des métamères C7à T1.
Observation: Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 25 ans de nationalité gabonaise conducteur de train, sportif sans antécédents pathologiques qui consulte pour une impotence fonctionnelle des deux mains d’apparition progressive. Les symptômes sont apparus à la suite d’une activité sportive. L’examen clinique retrouvait un déficit distal des membres supérieurs : court abducteur du pouce, extenseurs des doigts et des poignets, lumbricaux, abducteur du Ve doigt à gauche associée à une amyotrophie du 1/3 inférieur de l’avant-bras gauche. Les réflexes ostéo-tendineux étaient présents et normaux, il n’y avait pas de signe de Hoffman ni de troubles de la sensibilité. À l’électroneuromyogramme (ENMG), la stimulodétection mettait en évidence une diminution des amplitudes distales motrices des nerfs médian, cubital et radial à gauche sans modification des vitesses de conduction ni d’atteinte sensitive. La détection à l’aiguille des muscles (palmaire, triceps, court abducteur du pouce, Ier interosseux) montrait un recrutement spatial pauvre avec potentiels d’unités motrices (PUM) géants à l’effort. Il n’y avait pas d’activité au repos. L’IRM cervicale était normale et les séquences dynamiques n’ont pas été réalisées faute de plateau technique. Les aspects cliniques, électriques ont permis de retenir le diagnostic de maladie d’Hirayama.
Conclusion : La maladie d’Hirayama touche le sujet jeune et peut être à l’origine d’un handicap professionnel et social majeur.

Mots clés : Amyotrophie, Hirayama, Libreville

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Kyste dentigère chez un enfant, compliqué d’un purpura thrombopénique : étude de cas.

Njifou Njimah Amadou1, Mouangue-Mbonjo Louise1,2, Alphonse Daudet Batchom1, Ngowe Ngowe Marcelin1

1 Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques (FMPS), Département de Chirurgie et Spécialités, Université
de Douala (UDo),
2 Service ORL et Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital Central de Yaoundé,

1. Njifou Njimah Amadou : Département de Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. BP : 2701, Douala, Cameroun, Téléphone :
00237679161300, Email : amanjifou@yahoo.fr relecture manuscrit)
2. Mouangue-Mbonjo Louise : Service d’Oto-rhino-laryngologie et de Chirurgie cervico-maxillo-faciale,
Hôpital Central de Yaoundé, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. BP : 25612, Douala, Cameroun, Téléphone : 00237676313907, Email :
lou_mouang@yahoo.fr (rédaction manuscrit)
3. Batchom Alphonse Daudet: Département de Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. Tel : +237691105968. Email: dbatchom@
yahoo.fr. (relecture manuscrit)
4. Ngowe Ngowe Marcelin : Département de Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. BP : 2701, Douala, Cameroun, Téléphone : 00237 6 20 13 89 00 ; Email: contact@fmsp-udo.com (relecture manuscrit)

Auteur correspondant : Mouangue-Mbonjo Louise : Service d’Oto-rhino-laryngologie et de Chirurgie cervicomaxillo-faciale, Hôpital Central de Yaoundé, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. BP : 25612, Cameroun, Téléphone : 00237676313907, Email : lou_mouang@yahoo.fr

 

Résumé
Objectif : Le purpura thrombopénique idiopathique aiguë ou purpura thrombopénique immun (PTI) survenant lors d’un kyste dentigère est une complication rarement décrite dans la littérature. Le kyste de la mâchoire ou kyste folliculaire ou corono-dentaire est une tumeur odontogène bénigne. Elle est la plus fréquente souvent associée à la couronne d’une dent non éruptive et/ou en développement par accumulation de liquide entre l’épithélium réduit de l’émail et la couronne dentaire d’une dent. Nous rapportons un cas de kyste dentigère compliqué de purpura thrombopénique idiopathique, et souhaitons relever des aspects physiopathologiques et cliniques, puis faciliter les décisions thérapeutiques concernant les patients avec un PTI dans notre contexte.
Observation : Un enfant de sexe masculin sans antécédent particulier âgé de 9 ans se présente pour une chirurgie programmée d’une masse jugale gauche évoluant depuis l’enfance. La tomodensitométrie montre une lésion kystique maxillaire centrée entre la 22 et la 24 avec une dent incluse. L’exérèse du kyste dentigère s’est compliquée en post-opératoire immédiat d’un purpura thrombopénique idiopathique sur la base d’hématome buccal, des pétéchies généralisées progressivement visible sur la peau, d’hématurie macroscopique, d’une anémie sévère à 5.8g/dl, une thrombopénie sévère avec 3000 plaquettes/mm³. Apres un bilan sanguin approfondi, plusieurs transfusions de plasma frais, associée aux injections de vitamine K et d’acide tranexamique et l’usage d’anti-inflammatoire a été nécessaire à la résolution complète de la symptomatologie.
Conclusion : Le purpura thrombopénique idiopathique est un syndrome rare, d’étiologie inconnue et de très mauvais pronostic. Cette observation illustre les difficultés rencontrées à poser le diagnostic de purpura thrombopénique idiopathique post-opératoire immédiat lors d’un traitement pour kyste dentigère chez un enfant jusque-là sans problème de sante.
Mots-clés : Sinus maxillaire, purpura thrombopénique idiopathique, Kyste dentigère, Dent incluse, tumeur faciale.

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