Aspects épidémiologique et étiologique du syndrome cardio-rénal de type 1 à l’unité des soins intensifs cardiologiques du CHU de Grenoble

Kinga Armel1,*, Allognon Christian2, Mpori Jamila Mirtille3, Ndoume Francis2, Akagha Kondé Christelle4, Yekini Carole2, Tchikaya Tchikinson Yvon5.

(1) Service de Médecine Centre Hospitalier Régional AMISSA BONGO de Franceville (CHRABF)
(2) Service de Cardiologie Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL)
(3) Service de Pédiatrie Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant de Libreville (CHUME)
(4) Service de Médecine Centre Hospitalier Universitaire d’OWENDO (CHUO)
(5) Service de Cardiologie Hôpital des Instructions des Armées OMAR BONGO ONDIMBA de Libreville
(HIOBO)
*Auteur correspondant : Armel KINGA ; Tel : +241 07 72 49 73 (portable) ; Email : kinga.armel@yahoo.fr

 

Résumé

Introduction : Le syndrome cardio-rénal type 1 est une dysfonction cardiaque aigue qui se complique d’une dysfonction rénale aigue. Le syndrome cardio-rénal est peu étudié. Le but de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques et étiologiques.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive à partir des dossiers de tous les patients admis pour insuffisance cardiaque aigue, d’avril 2012 à mars 2013, à l’unité des soins intensifs cardiologiques du CHU de Grenoble. Nous avons recueilli les données sociodémographiques, les facteurs de risque cardiovasculaire et les étiologies. L’analyse des données a été faite à l’aide du logiciel SPSS 20.
Résultats : Nous avons inclus 71 patients. La prévalence était de 27,4% avec une prédominance masculine (sexratio à 1,7) et un âge moyen 74,8±10,6. Le délai de survenu du syndrome cardio-rénal était de 1 à 3 jours d’admission dans 95 % des cas. Les facteurs de risque cardiovasculaires étaient dominés par l’hypertension artérielle (60,6%) et le diabète (33,8%). La cardiopathie ischémique était l’étiologie la plus retrouvée.
Conclusion : La prévalence du syndrome cardio-rénal dans notre étude est de 27,4%. Sa survenue est favorisée par le vieillissement, les comorbidités notamment l’hypertension artérielle et le diabète. La cardiopathie ischémique est l’étiologie la plus retrouvée.

Mots-clés : Syndrome cardio-rénal, épidémiologie, étiologie ischémique, Grenoble

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Myélite transverse aigue après vaccination Rubéole-Rougeole à Abidjan. A propos d’un cas.

Chrysostome Melaine Mossou1, Diawara Salif1, N’daw Sara Muriel Kane1, Marion Owono Ntsame1, Oumaima Mahamat Djarma1, Souhalio Noufé2, Koby Obro4, Nicaise Lepri Aka3, Serge Paul Eholié1

(1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire.
(2) Institut National d’Hygiène Publique
(3) Direction de la Coordination du Programme Elargi de Vaccination
(4) Institut Pasteur de Côte d’Ivoire

Correspondance : Mossou Melaine Chrysostome
Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Treichville, 01 BP V 3
Abidjan 01, Téléphone : +225 0707469822, Email : mos1mel2@gmail.com

 

Résumé
Les complications neurologiques graves post vaccinales sont rares et peu décrites. Nous décrivons le premier cas de myélite transverse aigue survenue après l’administration du vaccin Rubéole-Rougeole (RR) en vue de contribuer à son étude épidémiologique et clinique. L’examen clinique retrouvait chez un enfant de 9 ans une fièvre associée à un syndrome de compression médullaire. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) objectivait des lésions multi étagées de T6 à T12. Le virus de la rougeole avait été identifié dans le liquide cérébro-spinal (LCS) par la technique d’amplification génomique. L’évolution était favorable sans séquelle en 10 jours sous corticothérapie. L’absence de séquences génomiques n’avait pas permis la différenciation de la souche sauvage de celle vaccinale.

Mots clés : Myélite transverse, vaccin rougeole-rubéole, MAPI grave

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Maladie de Hyrayama à Libreville : à propos d’un cas

Mambila Matsalou GA1, Gnigone PM1, Nyangui Mapaga J1, Saphou-Damon MA1, Moussavou C2, Mboumba M C1, Nsounda A1, Camara IA1, Diouf Mbourou N1, Kouna Ndouongo Ph1

1- Service de Neurologie CHU de Libreville
2- Service de Neurologie HIAOBO de Libreville
Auteur correspondant : Mambila Matsalou Grass Aurelle ; BP : 2263 Libreville
E-mail : aurellemambila@gmail.com
Tél : (+241) 74 389947/ 61000742

 

Résumé

Introduction : La Maladie d’Hirayama est une myélopathie cervicale basse rare atteignant les adultes jeunes. Elle est responsable d’une atteinte motrice pure distale des membres supérieurs, d’évolution progressive dans le territoire des métamères C7à T1.
Observation: Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 25 ans de nationalité gabonaise conducteur de train, sportif sans antécédents pathologiques qui consulte pour une impotence fonctionnelle des deux mains d’apparition progressive. Les symptômes sont apparus à la suite d’une activité sportive. L’examen clinique retrouvait un déficit distal des membres supérieurs : court abducteur du pouce, extenseurs des doigts et des poignets, lumbricaux, abducteur du Ve doigt à gauche associée à une amyotrophie du 1/3 inférieur de l’avant-bras gauche. Les réflexes ostéo-tendineux étaient présents et normaux, il n’y avait pas de signe de Hoffman ni de troubles de la sensibilité. À l’électroneuromyogramme (ENMG), la stimulodétection mettait en évidence une diminution des amplitudes distales motrices des nerfs médian, cubital et radial à gauche sans modification des vitesses de conduction ni d’atteinte sensitive. La détection à l’aiguille des muscles (palmaire, triceps, court abducteur du pouce, Ier interosseux) montrait un recrutement spatial pauvre avec potentiels d’unités motrices (PUM) géants à l’effort. Il n’y avait pas d’activité au repos. L’IRM cervicale était normale et les séquences dynamiques n’ont pas été réalisées faute de plateau technique. Les aspects cliniques, électriques ont permis de retenir le diagnostic de maladie d’Hirayama.
Conclusion : La maladie d’Hirayama touche le sujet jeune et peut être à l’origine d’un handicap professionnel et social majeur.

Mots clés : Amyotrophie, Hirayama, Libreville

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Kyste dentigère chez un enfant, compliqué d’un purpura thrombopénique : étude de cas.

Njifou Njimah Amadou1, Mouangue-Mbonjo Louise1,2, Alphonse Daudet Batchom1, Ngowe Ngowe Marcelin1

1 Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques (FMPS), Département de Chirurgie et Spécialités, Université
de Douala (UDo),
2 Service ORL et Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital Central de Yaoundé,

1. Njifou Njimah Amadou : Département de Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. BP : 2701, Douala, Cameroun, Téléphone :
00237679161300, Email : amanjifou@yahoo.fr relecture manuscrit)
2. Mouangue-Mbonjo Louise : Service d’Oto-rhino-laryngologie et de Chirurgie cervico-maxillo-faciale,
Hôpital Central de Yaoundé, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. BP : 25612, Douala, Cameroun, Téléphone : 00237676313907, Email :
lou_mouang@yahoo.fr (rédaction manuscrit)
3. Batchom Alphonse Daudet: Département de Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. Tel : +237691105968. Email: dbatchom@
yahoo.fr. (relecture manuscrit)
4. Ngowe Ngowe Marcelin : Département de Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. BP : 2701, Douala, Cameroun, Téléphone : 00237 6 20 13 89 00 ; Email: contact@fmsp-udo.com (relecture manuscrit)

Auteur correspondant : Mouangue-Mbonjo Louise : Service d’Oto-rhino-laryngologie et de Chirurgie cervicomaxillo-faciale, Hôpital Central de Yaoundé, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Cameroun. BP : 25612, Cameroun, Téléphone : 00237676313907, Email : lou_mouang@yahoo.fr

 

Résumé
Objectif : Le purpura thrombopénique idiopathique aiguë ou purpura thrombopénique immun (PTI) survenant lors d’un kyste dentigère est une complication rarement décrite dans la littérature. Le kyste de la mâchoire ou kyste folliculaire ou corono-dentaire est une tumeur odontogène bénigne. Elle est la plus fréquente souvent associée à la couronne d’une dent non éruptive et/ou en développement par accumulation de liquide entre l’épithélium réduit de l’émail et la couronne dentaire d’une dent. Nous rapportons un cas de kyste dentigère compliqué de purpura thrombopénique idiopathique, et souhaitons relever des aspects physiopathologiques et cliniques, puis faciliter les décisions thérapeutiques concernant les patients avec un PTI dans notre contexte.
Observation : Un enfant de sexe masculin sans antécédent particulier âgé de 9 ans se présente pour une chirurgie programmée d’une masse jugale gauche évoluant depuis l’enfance. La tomodensitométrie montre une lésion kystique maxillaire centrée entre la 22 et la 24 avec une dent incluse. L’exérèse du kyste dentigère s’est compliquée en post-opératoire immédiat d’un purpura thrombopénique idiopathique sur la base d’hématome buccal, des pétéchies généralisées progressivement visible sur la peau, d’hématurie macroscopique, d’une anémie sévère à 5.8g/dl, une thrombopénie sévère avec 3000 plaquettes/mm³. Apres un bilan sanguin approfondi, plusieurs transfusions de plasma frais, associée aux injections de vitamine K et d’acide tranexamique et l’usage d’anti-inflammatoire a été nécessaire à la résolution complète de la symptomatologie.
Conclusion : Le purpura thrombopénique idiopathique est un syndrome rare, d’étiologie inconnue et de très mauvais pronostic. Cette observation illustre les difficultés rencontrées à poser le diagnostic de purpura thrombopénique idiopathique post-opératoire immédiat lors d’un traitement pour kyste dentigère chez un enfant jusque-là sans problème de sante.
Mots-clés : Sinus maxillaire, purpura thrombopénique idiopathique, Kyste dentigère, Dent incluse, tumeur faciale.

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Utilisation des moyens de prévention intradomiciliare de paludisme dans une population estudiante à Libreville et Owendo au Gabon

Moutombi Ditombi BC1, Mbang Nguéma OA1,2; Sibi Matotou HR1, Mbondoukwe NP1, Ndong Ngomo JM1, Ada Mengome MF1,3, Mihindou JC1, Kono HN1,3; Pongui NP1; Mawili Mboumba DP1; Bouyou Akotet MK1.

1 Centre de Recherche Biomédicale en Pathogènes Infectieux et Pathologies Associées, Département de Parasitologie-Mycologie, Université des Sciences de la Santé BP : 4009, Owendo, Gabon
2 Unité d’entomologie Médicale, Département de Parasitologie-Mycologie, Université des Sciences de la Santé BP: 4009, Owendo, Gabon.
3 Université des Sciences et Techniques de Masuku, Franceville, Gabon.

Correspondance et tirés à part: Dr Mbang Nguema Ornella Anaïse
Département de Parasitologie-Mycologie, Faculté de médecine, Université des Sciences de la Santé, BP 4009, Libreville Gabon
Tél : +241 01 70 48 96 ; Fax : +241 01 70 48 96 E-mail :mbangnguema@yahoo.fr.

 

Résumé

 Introduction : La lutte antivectorielle constitue l’un des axes majeurs de la stratégie de lutte contre le paludisme. Le but de l’étude était d’évaluer la diversité et la fréquence d’utilisation des mesures de prévention contre le paludisme chez les étudiants de deux universités de l’Estuaire au Gabon.
Matériel et Méthodes : Une étude prospective et transversale a été menée du 15 Avril au 18 Juillet 2023 auprès des étudiants de plus de 16 ans inscrits à l’Université des Sciences de la Santé et à l’Université Omar Bongo au Gabon. Les données sur les caractéristiques sociodémographiques et la pratique des mesures préventives contre le paludisme ont été recueillies.
Résultats : Au total, 214 étudiants ont été inclus, au cours de l’étude, les femmes prédominaient (64%) ainsi que les étudiants de 20 à 24 ans (48,6% ; n= 104). Plus de la moitié des étudiants vivaient à Libreville (57,7%) et 44,4% avaient un niveau d’étude Licence 3 et Master. Plus de 40% (n=92) possédait une Moustiquaire Imprégnée à Longue Durée d’Action (MILDA) et seulement 34,1% l’utilisait. Près de deux tiers (n= 135 ; 63%) des étudiants utilisaient un insecticide en sprays et 21% un serpentin fumigène. Les attitudes les plus fréquentes incluaient l’utilisation d’insecticides en spray et l’absence de moyen de prévention (p< 0,01).
Conclusion : La pratique des moyens de lutte anti vectorielle était peu fréquente chez les étudiants. Il est donc nécessaire d’intensifier les séances d’éducation et de formation sur l’importance de l’utilisation des MILDA et d’intégrer les étudiants dans les campagnes de distribution gratuite de MILDA. 

 Mots clés : paludisme, mesures préventives, étudiants.

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La cytoglobine ne varie pas chez l’homme en situation de stress oxydant et d’hypoxie tissulaire induits par un effort physique intermittent.

Nnang Essone JF1,2, Diaw M3, Okome Obiang IM2, Awa Ba D3, Akaga Kondé CP2, Dibanganga J4, Bitegue Methe L4, Lessimambou johnson Anani JC4, Omouessi T1, Anyunzoghe E5, Ovono AbessoloF4, Samb A3

1. Département de Physiologie, Faculté de Médecine et des sciences de la Santé, Université des sciences de la Santé, Owendo, Libreville, Gabon
2. Service de Physiologie et de Rééducation Fonctionnelle, Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, BP 36664 Libreville, Gabon
3. Laboratoire de Physiologie et Explorations Fonctionnelles, FMPO, Universite Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Dakar,Sénégal
4. Départtement de Biochimie-Chimie, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université des Sciences de la Santé, Owendo, Libreville, Gabon
5. Département d’Epidémiologie, Biostatistiques et Informatique Médicale,Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université des Sciences de la Santé,Owendo, Libreville, Gabon

 

Résumé
Introduction : La cytoglobine (Cygb) est une protéine cytoprotectrice. Chez l’animal, lors d’un stress oxydant (STO) et d’une hypoxie tissulaire (HT) intermittents, son expression tissulaire baisse à la la phase aiguë, puis s’élève avec la durée d’exposition, avec un pic vers la 12ème heure. Cependant, chez l’homme, très peu de données existent sur la cinétique plasmatique de cette expression dans ces conditions.
Objectif : Déterminer chez l’homme, la cinétique plasmatique de la Cygb avant, puis au-delà de la 12ème heure après une exposition à une HT et à un STO induits par un effort physique intermittent.
Population et méthodes : Afin d’induire un STO et une HT intermittents, 20 sujets sains, en l’espace de 48h, ont été soumis à deux séries d’épreuve d’effort maximal (EEM) sur tapis roulant. Le nombre de globules blancs (TGB), les concentrations plasmatiques veineuses de Cygb (CmCygb), HIF-1∝ (CmHIF-1∝), et de GPx ont été déterminés au repos (S0EEM), puis 12 heures après chaque série (S1EEM, S2EEM). Les données collectées ont été analysées (p ≤ 0.05).
Résultats : La CmCygb était de 4778±1896 à S0EEM, 4506±1883 à S1EEM (p=0,411), et 4855±1289,40 à S2EEM (p=0,422).
Gpx était de 232±296 à S0EEM, 253±224 à S1EEM, et 261±230,7 à S2EEM (p=0,789). CmHIF-1∝ était de 196,80±260 à S0EEM, 179,40±194 à S1EEM, et 261,50±284,50 à S2EEM (p=0,841). Une corrélation existait entre CmHIF-1∝ et CmCygb à S0EEM (r=0,679 ; p=0,008), S1EEM (r=0,727; p=0,003), mais pas à S2EEM (r=0,573 ; p=0,066).
Conclusion : La CmCygb ne varie pas significativement au-delà de la 12ème heure après l’EEM. Une relation existe entre le cytoglobinémie, l’HT. Nos données suggèrent que chez l’homme, soumis à de telles conditions, il n’existe probablement pas de pic plasmatique de Cygb comme celle décrite chez l’animal
Mots-clés : Cytoglobinémie-Cinétique-Stress-Oxydant-Hypoxie-Tissulaire-Effort–Physique-Homme

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Effets d’un exercice physique intense sur les marqueurs de la réaction immunitaire non spécifique et du stress oxydant non enzymatique chez l’adulte jeune sédentaire.

Nnang Essone JF1,2, Mfoumou Essono A3, Awa Ba D4, Igala M3, Dibanganga J5, Okome Obiang IM2, Akaga Kondé CP2, Bitegue Methe L5, Lessimambou johnson Anani JC5, Omouessi T1, Diaw M4, Anyunzoghe E6, Ovono Abessolo F5, Samb A4

1. Département de Physiologie, Faculté de Médecine et des sciences de la Santé, Université des sciences de la Santé, Owendo, Libreville, Gabon
2. Service de Physiologie et de Rééducation Fonctionnelle, Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, BP 36664 Libreville, Gabon
3. Département de Médecine Interne, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, Gabon
4. Laboratoire de Physiologie et Explorations Fonctionnelles, FMPO, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Dakar, Sénégal
5. Département de Biochimie-Chimie, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université des Sciences de la Santé, Owendo, Libreville, Gabon
6. Département d’Epidémiologie, Biostatistiques et Informatique Médicale, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université des Sciences de la Santé, Owendo, Libreville, Gabon

 

Résumé
Introduction : Un exercice physique intense (EPI) engendre chez des personnes adultes et sédentaires, une réaction immunitaire non spécifique (RINS), ainsi qu’un stress oxydant non enzymatique (STONE). Certains composants de ces deux réactions varient selon l’origine géo ethnique des individus et la majorité des études ont été réalisées au sein de populations caucasiennes.
Objectif : Déterminer chez les sujets gabonais adultes jeunes et sédentaires, les effets d’un EPI sur la concentration des médiateurs de la RINS et du STONE.
Population et méthodes : Au total, 20 sujets gabonais adultes jeunes, sains et sédentaires ont été soumis à une série de quatre épreuves d’effort maximal(EEM) successives sur bicyclette ergométrique, espacées de 24h. Le taux de globules blancs (TmGB, mille/mm3), les concentrations plasmatiques veineuses d’acide urique (CmAU, μmol/l), CRP (CmCRP, mg/l) et de la bilirubine totale (CmBT, mg/dl) ont été relevés avant (EEM0), puis au terme de la dernière EEM (EEM4. Les données collectées ont été analysées (p ≤ 0.05 ).
Résultats : A EEM0, la CmAU était de 274±56, contre 337±77 à EEM4 (p=0,001). La CmBT était de 7±5,50 à EEM0, contre 10±6,20 à EEM4 (p=0,020). Le TmGB était de 4917,6±1226,9 à EEM0, contre 5300±1452 à EEM4 (p=0,040). La CmCRP était de 1,30±2 à EEM0 et 2,80±2,70 à EEM4 (p=0,005).
Conclusion : Les médiateurs de la RINS et du STONE augmentent significativement après les séries d’EEM. Nos données suggèrent que chez les sujets gabonais sains, adultes jeunes et sédentaires, un EPI s’accompagne d’une RINS et d’un STONE.
Mots-clés: Exercice – Physique – Immunité-Stress- Oxydant- Adulte – Gabon

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