Profil du paludisme grave aux urgences pédiatriques du Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant de Libreville

Nze Obiang PC1, Ngomas Moukady JF2, Bouraïma A1, Okoué R3, Edjo Nkilly G3, Matsanga A4, Ifoudji A2, Bitegue L2, Manga F2, Obame ER4, Essola L2, Sima Zue A2

5. Pôle enfant et Service des Urgences pédiatriques, CHU Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori, Libreville, Gabon
6. Département d’anesthésie-réanimation-urgences, CHU de Libreville, Libreville, Gabon
7. Service d’anesthésie-réanimation, Hôpital d’Instruction des Armées OBO, Libreville, Gabon
8. Département d’anesthésie-réanimation-urgences, CHU d’Owendo, Libreville, Gabon

Auteur correspondant : Nze Obiang Pascal Christian ; Tél : 00 241 74526820 ; BP : 7411 Libreville, Gabon ;
Courriel : nzepascal@gmail.com

 

Résumé
Introduction : Les formes sévères du paludisme demeurent toujours un problème de santé publique. Le but de ce travail était d’étudier le profil du paludisme grave de l’enfant en 2023.
Les aspects clinico- biologiques des manifestations du paludisme grave sont variables en fréquence selon les auteurs. Ce travail avait pour objectif de dégager le profil de ces dernières chez les enfants atteints de paludisme grave, reçus aux urgences pédiatriques du CHU Mère-Enfant de Libreville
Patients et méthode : Une étude prospective, descriptive a été menée du 1er janvier au 31 mars 2023 aux Urgences du Centre Hospitalier Universitaire Mère Enfant de Libreville. Etaient inclus les patients de 0 à 16 ans hospitalisés pour paludisme grave et ayant un consentement d’un des parents ou du tuteur légal parent. Les variables portaient sur l’épidémiologie, les critères de gravité et le devenir des patients. Les variables quantitatives ont été exprimées en moyenne ± écart type et les variables qualitatives en pourcentages.
Résultats : Cent trois enfants ont été hospitalisés aux urgences pédiatriques du CHU Mère-Enfant pour paludisme grave soit une prévalence de 12,7%. Le sex ratio était de 0,81. L’âge moyen était de 62,3 mois ± 54,1 avec des extrêmes de 6 mois et 16ans. Les enfants de 2 à 5 ans représentaient 40,8% (n=42). Les formes neurologiques concernaient 53 (51,5%) d’entre eux, l’anémie 26,2% (n=27). Par ailleurs 26 enfants (25,2%) avaient une hyperparasitémie, une hypoglycémie a été retrouvée chez 8 enfants (7,8%) et une détresse respiratoire chez trois (3%). L’hypotension artérielle et l’insuffisance rénale n’ont pas été Observées. Le pronostic immédiat a été marqué par 4 décès (3,9%), dont 3 présentaient des manifestations graves de type neurologique.
Conclusion : Les enfants de moins de 5 ans restent les plus vulnérables en ce qui concerne la survenue des accès de paludisme grave. Les formes neurologiques prédominent suivies de l’anémie sévère. La mortalité immédiate est liée aux formes neurologiques. Une sensibilisation accrue auprès des parents d’enfants sur la nécessité d’un traitement précoce de la fièvre palustre de l’enfant devrait être permanente.

Mots clés : Paludisme grave – caractérisation clinico-biologique – Urgences pédiatriques– CHU Mère Enfant –
Libreville

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Morbidité et mortalité maternelle au service de réanimation polyvalente du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo

Matsanga Arthur1, Nzé Obiang Pascal Christian2, Obame Richard1, Sagbo Ada Lesly Vanessa1, Bignoumba Elvina1, Ifoudji Makao Arsène3, Edjo Nkili Ghislain4, Okoué Raphael4, Sima Zué Adrien3

(1) Département d’anesthésie-réanimation-urgences et des spécialités médicales -CHU Owendo
(2) Service d’anesthésie-réanimation et urgences CHU Mère-Enfant Jeanne Ebori
(3) Département d’anesthésie-réanimation -CHU de Libreville
(4) Service d’anesthésie-réanimation – Hôpital d’Instruction des armées Omar Bongo Ondimba
Auteur Correspondant : Matsanga Arthur ; matsangaarthur@yahoo.com; Portable : 00241 74 35 73 43

 

Résumé

Introduction : Les complications obstétricales sont des événements susceptibles de perturber le déroulement normal de la grossesse ou de l’accouchement. L’objectif ici est d’étudier la morbi-mortalité maternelle en réanimation du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO).
Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective, descriptive et analytique qui s’est déroulée sur une période de 7 ans allant de juin 2016 à décembre 2022. Les patientes ayant séjourné en réanimation pour pathologies du péripartum ont été incluses. Le recueil des données a été réalisé à partir des dossiers médicaux.
Résultats : Au cours de cette période d’étude 179 patientes ont été incluses. L’âge moyen des patients étaient de 29,4±7,5ans. L’hypertension artérielle était retrouvée dans 7,3% des cas. La toxémie gravidique et ses complications sont les principaux motifs d’admission (75%), suivi des hémorragies obstétricales (16 ,7%). Une ventilation mécanique a été réalisée chez 12,3% des patients. L’usage d’amines vasoactives a été faite chez 21,2% des patients. Dix patientes (5,6%) étaient décédées. La durée moyenne du séjour était 3±1,5 jours. Parmi les facteurs de mauvais pronostiques, il y avait l’âge compris entre 30 et 40ans, la multiparité, le score de Glasgow, la saturation pulsée en oxygène, le diagnostic, l’oxygénothérapie, la durée d’hospitalisation et les complications telles que la CIVD, l’infection pulmonaire, l’infection urinaire.
Conclusion : La morbidité et la mortalité demeure faible en réanimation au CHUO avec un taux de décès à 5,6% des cas. La toxémie gravidique et ses complications sont les principaux motifs d’admission. Elle requière une prise en charge multidisciplinaire.

Mots clés : Obstétrique, morbidité, mortalité, réanimation

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Contrôle de la douleur par la thérapie cognitivo-gymnique du tronc chez les patients atteints de lombalgie chronique en Médecine Physique au Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo

Okome Obiang IM1,2,4, Nang Essone JF1,4, Nziengui MI2, Anyuzoghe E3, Nzighe Mba A1, Obame ER4, Missounga L2, Kouna Ndouongo P2

4. Service d’Explorations Fonctionnelles et de Médecine Physique du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, Gabon.
5. Département de Médecine Interne et des Spécialités Médicales de la Faculté de Médecine de l’Université des Sciences de la Santé de Libreville, Gabon.
6. Département d’Epidémiologie, Biostatistique et Informatique Médicale (DEBIM), Santé Publique, Médecine Légale et Médecine du Travail de l’Université des Sciences de la Santé de Libreville, Gabon.
7. Département d’Anesthésie Réanimation, Urgences et Spécialités Médicales du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, Gabon.

Auteur correspondant : Okome Obiang Ines Mariette ; E-mail : inesokome@gmail.com; Tel : +241 77057964

 

Résumé

Introduction : la perte des capacités musculaires du tronc entretien la chronicité de la douleur lombaire.
Objectif : évaluer le contrôle de la douleur par la thérapie cognitivo-gymnique du tronc chez les sujets atteints de lombalgie chronique.
Patients et méthode : il s’agissait d’une étude expérimentale, prospective et longitudinale menée sur 10 mois, du 1er janvier au 30 septembre 2023. Nous avons inclus les lombalgiques chroniques ayant donné leur consentement pour participer à l’étude. La présentation de la thérapie cognitivo-gymnique, la notification des paramètres à évaluer et l’administration d’un questionnaire sur les connaissances des mécanismes de survenue de la lombalgie, sur les attitudes de la gestion de la douleur et sur les pratiques de la gestion de la douleur (CAP) ont été faits par le Médecin Physique au cours des consultations médicales.
Résultats : Au total, 107 patients ont été recrutés. L’âge moyen était de 47,8 ±9,7 ans ; avec 70,1% de femmes. En moyenne, la douleur était cotée à 6,4 ± 1,7 avant la thérapie, puis à 0,3 ± 0,9 à 6 mois. Cette douleur était d’autant plus importante que le test de Shirado Ito était faible (p = 0,044). Un manque de souplesse des muscles lombaires était observé chez 37,4% des patients au début de l’étude. A la fin du suivi, 99,9% (n=106) des patients avaient une bonne souplesse musculaire.
Conclusion : l’éducation thérapeutique est une approche non pharmacologique multimodale qui apporte des bénéfices pouvant être satisfaisants par l’implication du patient dans sa propre prise en charge.

Mots clés : lombalgie chronique, CAP, thérapie cognitivo-gymnique, Shirado Ito, Sorensen, Owendo

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Aspects échocardiographiques chez l’enfant drépanocytaire homozygote : expérience du Centre Hospitalier Universitaire Mère – enfant Fondation Jeanne Ebori de Libreville.

Mpori JM1, Allognon MC2, Okoumandambo KL1, Mabery Grodet A1, Kinga A3, Mdili TL1, Akagha Konde CP4, Ndoume obiang F2, Yekini C2, Babongui Boussougou L2, Ayo Bivigou E2 Igala M5, Ategbo S1, Houenassi DM2

1- Service de Pédiatrie, Centre Hospitalier universitaire Mère-enfant fondation Jeanne Ebori (CHUME JE)
2- Service de cardiologie, Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL)
3- Service de Médecine, Centre Hospitalier Régional Amissa Bongo (CHRAB)
4- Département d’anesthésie-réanimation, Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO)
5- Service d’hématologie, Centre Hospitalier universitaire de Libreville (CHUL)

Auteur correspondant : MPORI Jamila Myrtille ; Cardiologue adulte et pédiatrique ; Centre hospitalier universitaire Mère-enfant fondation Jeanne EBORI ; Tél : 00241 62 77 83 65 ; mpori_jamila@yahoo.fr ; Libreville /Gabon

 

Résumé
Introduction : La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue dans le monde. C’est la première hémoglobinopathie chronique dans notre pays et constitue un problème réel de santé publique. La mortalité est principalement due aux complications cardiaques. L’objectif de ce travail était de décrire les aspects écho cardiographiques chez les enfants drépanocytaires homozygotes SS.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique qui s’est déroulée sur une période de 6 mois, allant de novembre 2022 à avril 2023. Les enfants drépanocytaires âgés de 0 à 18 ans pour lesquels le consentement éclairé des parents ou tuteurs avait été obtenu, ont été inclus ; ceux porteurs d’une cardiopathie associée ont été exclus. Un recrutement exhaustif de tous les patients répondant aux critères d’inclusion a été réalisé. Les patients retenus ont bénéficié d’un examen clinique et d’une échocardiographie doppler. Les données sociodémographiques, cliniques et échocardiographiques ont été recensés et mentionnées sur une fiche d’enquête standard pour tous les patients. Le traitement et l’analyse des données ont été réalisés grâce au Logiciel Excel 2016 et RStudio 2023.03.0. Le seuil de significativité était défini pour p<0,05.
Résultats : 116 patients ont constitués l’échantillon. 106 patients présentaient au moins une anomalie cardiaque, soit une prévalence de 91,4%. L’âge moyen était de 8,7 ± 4,6ans. Le sexe masculin prédominait avec sex ratio de 1,3. Le diagnostic de la drépanocytose était posé à 38,8% à la suite d’une infection et l’âge moyen au moment du diagnostic était de 23,6 mois. Les principales anomalies retrouvées étaient les dilatations cavitaires notamment celle de l’oreillette gauche à 90,5%, du ventricule gauche à 25,9%, du ventricule droit à 19,8% et de l’oreillette droite à 14,6%. Il n’y avait pas de dysfonction systolique ventriculaire et 4,3% de patients présentaient une hypertension pulmonaire.
Conclusion : Les complications cardiaques de la drépanocytose contribuent à élever la morbidité et de la mortalité des patients. Il est donc important de les dépister le plus tôt afin d’améliorer la survie et le pronostic des patients.

Mots clés : Drépanocytose_ échocardiographie_ enfant

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Aspects épidémiologique et étiologique du syndrome cardio-rénal de type 1 à l’unité des soins intensifs cardiologiques du CHU de Grenoble

Kinga Armel1,*, Allognon Christian2, Mpori Jamila Mirtille3, Ndoume Francis2, Akagha Kondé Christelle4, Yekini Carole2, Tchikaya Tchikinson Yvon5.

(1) Service de Médecine Centre Hospitalier Régional AMISSA BONGO de Franceville (CHRABF)
(2) Service de Cardiologie Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL)
(3) Service de Pédiatrie Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant de Libreville (CHUME)
(4) Service de Médecine Centre Hospitalier Universitaire d’OWENDO (CHUO)
(5) Service de Cardiologie Hôpital des Instructions des Armées OMAR BONGO ONDIMBA de Libreville
(HIOBO)
*Auteur correspondant : Armel KINGA ; Tel : +241 07 72 49 73 (portable) ; Email : kinga.armel@yahoo.fr

 

Résumé

Introduction : Le syndrome cardio-rénal type 1 est une dysfonction cardiaque aigue qui se complique d’une dysfonction rénale aigue. Le syndrome cardio-rénal est peu étudié. Le but de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques et étiologiques.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive à partir des dossiers de tous les patients admis pour insuffisance cardiaque aigue, d’avril 2012 à mars 2013, à l’unité des soins intensifs cardiologiques du CHU de Grenoble. Nous avons recueilli les données sociodémographiques, les facteurs de risque cardiovasculaire et les étiologies. L’analyse des données a été faite à l’aide du logiciel SPSS 20.
Résultats : Nous avons inclus 71 patients. La prévalence était de 27,4% avec une prédominance masculine (sexratio à 1,7) et un âge moyen 74,8±10,6. Le délai de survenu du syndrome cardio-rénal était de 1 à 3 jours d’admission dans 95 % des cas. Les facteurs de risque cardiovasculaires étaient dominés par l’hypertension artérielle (60,6%) et le diabète (33,8%). La cardiopathie ischémique était l’étiologie la plus retrouvée.
Conclusion : La prévalence du syndrome cardio-rénal dans notre étude est de 27,4%. Sa survenue est favorisée par le vieillissement, les comorbidités notamment l’hypertension artérielle et le diabète. La cardiopathie ischémique est l’étiologie la plus retrouvée.

Mots-clés : Syndrome cardio-rénal, épidémiologie, étiologie ischémique, Grenoble

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Myélite transverse aigue après vaccination Rubéole-Rougeole à Abidjan. A propos d’un cas.

Chrysostome Melaine Mossou1, Diawara Salif1, N’daw Sara Muriel Kane1, Marion Owono Ntsame1, Oumaima Mahamat Djarma1, Souhalio Noufé2, Koby Obro4, Nicaise Lepri Aka3, Serge Paul Eholié1

(1) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire.
(2) Institut National d’Hygiène Publique
(3) Direction de la Coordination du Programme Elargi de Vaccination
(4) Institut Pasteur de Côte d’Ivoire

Correspondance : Mossou Melaine Chrysostome
Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Treichville, 01 BP V 3
Abidjan 01, Téléphone : +225 0707469822, Email : mos1mel2@gmail.com

 

Résumé
Les complications neurologiques graves post vaccinales sont rares et peu décrites. Nous décrivons le premier cas de myélite transverse aigue survenue après l’administration du vaccin Rubéole-Rougeole (RR) en vue de contribuer à son étude épidémiologique et clinique. L’examen clinique retrouvait chez un enfant de 9 ans une fièvre associée à un syndrome de compression médullaire. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) objectivait des lésions multi étagées de T6 à T12. Le virus de la rougeole avait été identifié dans le liquide cérébro-spinal (LCS) par la technique d’amplification génomique. L’évolution était favorable sans séquelle en 10 jours sous corticothérapie. L’absence de séquences génomiques n’avait pas permis la différenciation de la souche sauvage de celle vaccinale.

Mots clés : Myélite transverse, vaccin rougeole-rubéole, MAPI grave

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Maladie de Hyrayama à Libreville : à propos d’un cas

Mambila Matsalou GA1, Gnigone PM1, Nyangui Mapaga J1, Saphou-Damon MA1, Moussavou C2, Mboumba M C1, Nsounda A1, Camara IA1, Diouf Mbourou N1, Kouna Ndouongo Ph1

1- Service de Neurologie CHU de Libreville
2- Service de Neurologie HIAOBO de Libreville
Auteur correspondant : Mambila Matsalou Grass Aurelle ; BP : 2263 Libreville
E-mail : aurellemambila@gmail.com
Tél : (+241) 74 389947/ 61000742

 

Résumé

Introduction : La Maladie d’Hirayama est une myélopathie cervicale basse rare atteignant les adultes jeunes. Elle est responsable d’une atteinte motrice pure distale des membres supérieurs, d’évolution progressive dans le territoire des métamères C7à T1.
Observation: Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 25 ans de nationalité gabonaise conducteur de train, sportif sans antécédents pathologiques qui consulte pour une impotence fonctionnelle des deux mains d’apparition progressive. Les symptômes sont apparus à la suite d’une activité sportive. L’examen clinique retrouvait un déficit distal des membres supérieurs : court abducteur du pouce, extenseurs des doigts et des poignets, lumbricaux, abducteur du Ve doigt à gauche associée à une amyotrophie du 1/3 inférieur de l’avant-bras gauche. Les réflexes ostéo-tendineux étaient présents et normaux, il n’y avait pas de signe de Hoffman ni de troubles de la sensibilité. À l’électroneuromyogramme (ENMG), la stimulodétection mettait en évidence une diminution des amplitudes distales motrices des nerfs médian, cubital et radial à gauche sans modification des vitesses de conduction ni d’atteinte sensitive. La détection à l’aiguille des muscles (palmaire, triceps, court abducteur du pouce, Ier interosseux) montrait un recrutement spatial pauvre avec potentiels d’unités motrices (PUM) géants à l’effort. Il n’y avait pas d’activité au repos. L’IRM cervicale était normale et les séquences dynamiques n’ont pas été réalisées faute de plateau technique. Les aspects cliniques, électriques ont permis de retenir le diagnostic de maladie d’Hirayama.
Conclusion : La maladie d’Hirayama touche le sujet jeune et peut être à l’origine d’un handicap professionnel et social majeur.

Mots clés : Amyotrophie, Hirayama, Libreville

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