PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES PATIENTS ATTEINTS DE PANCREATITE AIGUË AU SERVICE D’HEPATO-GASTROENTEROLOGIE DU CHU DE LIBREVILLE

Maganga-Moussavou I-F épse Taba Odounga, Itoudi Bignoumba PE1, Nzouto PD1, Bisvigou U2, Mbounja M épse Zue Ndoutoumou1, Eyi Nguema AG1, Nsegue Mezui A1, Moussavou Kombila JB1
1 : Service d’Hépatologie Gastroentérologie et Endoscopie Digestive ˗ CHU de Libreville (Gabon)
2 : Département d’Epidémiologie, Biostatistique et Informatique Médicale (DEBIM), Santé Publique, Médecine
Légale et Médecine du Travail – Université des Sciences de la Santé Owendo (Gabon)
Auteur correspondant : inesmaganga@hotmail.fr

 

Résumé

But : décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et évolutifs de la pancréatite aiguë.
Patients et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive à partir des dossiers de tous les patients admis
pour pancréatite aiguë, de mai 2016 à janvier 2019, au service d’Hépato-Gastroentérologie du CHU de Libreville. Les données démographiques, le lieu de provenance, les aspects diagnostiques, pronostiques, thérapeutiques et évolutifs ont été recueillis et analysés à l’aide du logiciel SPSS 20.
Résultats : Nous avions retenu 37 cas dont 21 hommes et 16 femmes, soit un sex-ratio de 1,3. L’âge moyen était de 41,9 ans avec des extrêmes allant de 19 à 75 ans. La moitié des patients (51,3%) étaient référés par le service des Urgences. Le maître symptôme était la douleur abdominale aiguë, retrouvée chez tous nos patients. La lipasémie était supérieure à 3 fois la normale dans 59,5% des cas. La TDM abdominale retrouvait des anomalies évocatrices dans 60% des cas. L’étiologie de la pancréatite aiguë était l’alcool dans 60% des cas. 17 patients (46% des cas) présentaient des éléments de gravité. Il y avait un syndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS) dans 32,4% des cas. La CRP était supérieure à 150 mg/L dans 10,8% des cas. Le score de Balthazar était supérieur ou égale à 4 dans 16,2% des cas. Le traitement était médical chez tous nos patients. La mortalité était élevée (13,5% des cas).
Conclusion : Dans notre étude, la pancréatite aiguë touche l’homme de 42 ans, ayant une compliance à l’alcool.
Elle est d’emblée grave dans 46% des cas et grevée d’une lourde mortalité (13,5%).

Mots clés : Pancréatite aiguë – alcool – gravité – mortalité – Gabon.

Summary

Aim: to describe the epidemiological, diagnostic and evolutionary aspects of acute pancreatitis.
Patients and methods: descriptive retrospective study from may 2016 to january 2019 at the Hepato-Gastroenterology department of the University Hospital of Libreville. We included all patients admitted for acute pancreatitis during this period. Demographic data, place of origin, diagnostic, prognostic, therapeutic and evolutionary aspects were collected and analyzed.
Results: We retained 37 cases including 21 men and 16 women, for a sex ratio of 1.3. The average age was 41.89 years with extremes ranging from 19 to 75 years. Half of the patients (51.3%) were referred by the Emergency Department. The main symptom was acute abdominal pain, which was found in all of our patients. Lipasemia was greater than 3 times normal in 59.5% of cases. Abdominal CT found evocative abnormalities in 60% of cases. The etiology of acute pancreatitis was alcohol in 60% of cases. 17 patients (46% of cases) presented elements of severity. There was a systemic inflammatory response syndrome (SIRS) in 32.4% of cases. CRP was greater than 150 mg/L in 10.8% of cases. The Balthazar score was greater than or equal to 4 in 16.2% of cases. The treatment was medical in all of our patients. Mortality was high (13.5% of cases).
Conclusion: Acute pancreatitis affects a 42-year-old man with alcohol compliance. It is immediately serious in 46% of cases and is fraught with heavy mortality (13.5%).

Keywords: Acute pancreatitis – alcohol – severity – mortality – Gabon.

 

Introduction

La pancréatite aiguë se définit comme un processus inflammatoire du pancréas d’installation soudaine ou rapide [1,2]. Elle correspond à une activation prématurée des enzymes pancréatiques responsable d’une autodigestion de la glande [3]. Il s’agit le plus souvent d’une affection bénigne [3]. Elle peut faire l’objet de complications rares mais associées à une grande morbi-mortalité [3]. La pancréatite aiguë est une des affections gastro-intestinales aiguës les plus courantes dans le monde [4,5]. L’incidence annuelle mondiale de la PA est de 4,9 à 73,4 cas pour 100 000 personnes et le taux de mortalité global est de 4 à 8% [6]. En Afrique, l’incidence est mal connue [7]. Au regard de quelques publications, ce chiffre semble varier entre 0,46% et 10% [7,8,9]. Au Gabon, on ne retrouve que quelques études concernant l’impact de l’alcool sur le pancréas [10,11]. L’objectif principal de notre étude était de faire une description de la pancréatite aiguë dans notre structure. Les objectifs spécifiques étaient d’en présenter les aspects épidémiologiques, diagnostiques et évolutifs.

Patients et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive à partir des dossiers des patients admis pour pancréatite aiguë, de mai 2016 à janvier 2019, au service d’Hépato-Gastroentérologie du CHU de Libreville. Nous avons inclus tous les patients présentant au moins 2 des 3 signes suivants : douleur abdominale aiguë, lipasémie supérieure à 3 fois la normale, anomalies pancréatiques évocatrices à l’échographie ou à la TDM abdominale. La gravité de la pancréatite aiguë était définie par la présence d’un ou plusieurs des critères suivants: l’existence d’un syndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS) supérieur ou égal à 2 (température > 38°C ;fréquence cardiaque > 90/min ;fréquence respiratoire > 20/min ; leucocytose > 12 000/mm³) à l’admission et à 48h, une élévation de la protéine C-réactive (CRP) (sur 3 jours ou supérieure ou égale à 150 mg/l à 48h) et un score scannographique de Balthazar modifié supérieur ou égal à 4 (donc au moins au stade E) à 48-72h. L’étiologie de la pancréatite était : alcoolique en cas de consommation d’alcool supérieure ou égale à 100 g/jr, lithiasique en cas de lithiase vésiculaire ou bilio-pancréatique à l’imagerie. L’imagerie (TDM abdominale), nous a permis de ne pas inclure les patients présentant une poussée aiguë de pancréatite chronique ou une tumeur du pancréas. Les données socio-démographiques, les données cliniques, diagnostiques et pronostiques, la provenance des patients, les données thérapeutiques et évolutives ont été recueillies sur des fiches standardisées, enregistrées sur une base de données et analysées. Le traitement des données s’est fait à l’aide du logiciel SPSS 20. Les résultats étaient exprimés en moyennes (variables quantitatives) et en pourcentages (variables qualitatives). Nous avons utilisé le test de Student pour comparer les variables quantitatives et le test de Khi-2pour les variables qualitatives. Le seuil de significativité admis est p<0,05. Résultats Caractéristiques socio-démographiques et provenance des patients Durant la période d’étude, sur 648 hospitalisations, nous avions retenu 37 admissions pour pancréatite aiguë, soit une fréquence d’hospitalisation de 5,7%. Il y avait 21 hommes et 16 femmes, soit un sex-ratio de 1,3. L’âge moyen était de 41,9±13,4 ans (voir tableau I) avec des extrêmes de 19 ans et 75 ans. Il n’y avait pas de différence significative entre l’âge moyen des hommes et l’âge moyen des femmes (p > 0,05). La répartition des patients selon la profession et le lieu de provenance était représentée par le tableau II.

Aspects cliniques, diagnostiques et étiologiques
Dans cette étude, la douleur abdominale aiguë était présente chez tous les patients. Les symptômes ou signes associés comportaient : des vomissements chez 56,7% des patients puis la fièvre (5,4%), l’ictère (5,4%), l’ascite (5,4%), la diarrhée (2,7%) et un arrêt des matières sans arrêt des gaz (2,7%). La lipasémie était supérieure à 3 fois la normale dans 59,5% des cas (22 patients). La TDM abdominale retrouvait des anomalies pancréatiques évocatrices (élargissement du pancréas avec effacement de la graisse péripancréatique ; épaississement des fascias péripancréatiques ; coulées péri-pancréatiques ; épanchement péritonéal, …) dans 60% des cas (21 patients). 2 patients n’avaient pas pu en bénéficier, soit un pourcentage d’accessibilité de 94,6%. L’étiologie de la pancréatite aiguë était l’alcool dans 59,5% des cas (22 patients) et la lithiase dans 13,5% des cas (5 patients). Dix patients avaient une pancréatite aiguë non alcoolique et non lithiasique, soit : une origine toxique (tisanes de la pharmacopée traditionnelle) dans 2,7% des cas et une origine indéterminée dans 24,3% des cas.

Aspects pronostiques
Les patients présentaient des comorbidités isolées ou associées dans 32,4% des cas. Il s’agissait de 9 cas d’HTA, 4 cas de diabète, 2 cas de tuberculose, 1 cas de cirrhose et 1 cas d’infection à VIH. 17 patients (46% des cas) présentaient des éléments de gravité. Ainsi, il y avait un syndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS), une élévation de la CRP (sur 3 jours ou une CRP supérieure ou égale à 150 mg/L à 48h) et un score scannographique de Balthazar modifié supérieur ou égal à 4, respectivement, dans 32,4%, 10,8% et 16,2% des cas. En outre, après répartition des patients en 2 groupes selon le score de Balthazar, A-B et C-E, la comparaison par rapport au sexe permettait de retrouver une différence significative (p<0,05) entre les hommes et les femmes (voir tableau 3). Ainsi, les hommes se retrouvaient plus dans la classe C-E, donc plus à risque de présenter une forme grave de pancréatite aiguë.

 

Aspects thérapeutiques et évolutifs
La prise en charge comprenait: diète orale stricte, alimentation parentérale, apports hydriques, antalgiques de pallier 2, inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) par voie parentérale. L’antibiothérapie avait été instaurée dans 35,1% des cas, devant une suspicion de complication infectieuse (sepsis sévère, surinfection d’une nécrose). L’évolution était péjorative dans 13,5% des cas (5 décès). Les causes des décès étaient le sepsis sévère chez 3 patients, l’embolie pulmonaire chez 1 patient et la décompensation d’une cirrhose chez 1 patient.

 

Discussion

Caractéristiques socio-démographiques et provenance des patients
Nous avons obtenu une fréquence hospitalière de la pancréatite aiguë de 5,7%, paraissant proche de celle retrouvée en France [12]. Cette fréquence est bien plus élevée que celles des séries africaines, notamment 2% en Afrique du Sud [8] et 0,5% retrouvée au Burkina Faso [9]. Ces variations sont d’origine multifactorielle. En effet, outre les différences méthodologiques, les facteurs socioculturels comme la religion majoritairement musulmane réduisant l’exposition à l’alcool dans certains pays [9] ou la faible proportion de personnes obèses peuvent expliquer ces différences. A contrario des données occidentales, la prédominance masculine de notre série, bien que légère, concordait avec celle de la littérature africaine subsaharienne [9,13]. La consommation fréquente d’alcool plus élevée chez les hommes pourraient expliquer cette spécificité [9]. L’âge moyen de 41,9 ans était superposable à celui de 42,7 ans retrouvé au Burkina Faso [9] et proche des 46 ans au Kenya [14]. Cela confirme que la pancréatite aiguë touche l’homme dans sa 4ème décade en Afrique.

Aspects diagnostiques
La douleur abdominale, qui est le maître symptôme de cette maladie, était présente chez 100% de nos patients comme dans les séries Burkinabè et Kenyane [9, 14]. Les vomissements constituaient le principal symptôme associé, dans 56,7% des cas ; tout comme au Burkina Faso [9]. La lipasémie était supérieure à 3 fois la normale chez 59,5% de nos patients. Ce pourcentage était inférieur à celui de 66,3% retrouvé au Burkina Faso par Ouangré et al [9]. Bien que la lipasémie ait été dosée chez tous nos patients, cette différence pourrait être en rapport avec la non disponibilité de ce dosage dans notre hôpital, obligeant à sa réalisation dans d’autres structures. En effet, la fiabilité du résultat peut être altérée par les délais et les conditions d’acheminement des prélèvements. Aussi, des études ont montré que devant une symptomatologie typique, le dosage normal de la lipasémie ne doit pas faire écarter le diagnostic de pancréatite aiguë [15]. Contrairement aux séries africaines [9,14], l’accessibilité de nos patients à la TDM abdominale était de 94,6%. En effet, l’existence d’une assurance maladie facilite l’accès à ce moyen diagnostique et pronostique. L’étiologie de la pancréatite aiguë, comme dans d’autres séries d’Afrique subsaharienne [9, 13, 14] était dominée par l’alcool avec 59,5%. Cela conforte les données de la littérature qui montrent que l’étiologie de la pancréatite aiguë est lithiasique puis alcoolique en Occident [3, 16] et en Afrique du Nord [7] alors qu’elle est alcoolique puis lithiasique en Afriquesubsaharienne [9].

Aspects pronostiques
L’existence de comorbidités dans 32,4% des cas, bien que non notifiée dans un certain nombre d’études, constituait soit un facteur prédictif d’évolution vers une forme grave [17], soit une difficulté dans la prise en charge globale des patients. Nous avons retenu le SIRS à la place du score de Ranson, conformément aux recommandations internationales [17]. Il était supérieur ou égal à 2 dans 32,4% des cas, prédictif d’une mortalité d’au moins 8% [16, 17]. Le dosage de la CRP constitue un élément de gravité lorsqu’il s’élève sur 3 jours ou, lorsqu’il est supérieur à 150 mg/l à 48h [1,18], comme chez 10,8% de nos patients. Le score de Balthazar modifié, supérieur ou égal à 4 dans 16,2% des cas, exposait à un risque de pancréatite aiguë sévère de 35% et à une mortalité de 6% [1,19]. Aussi, l’évaluation du pronostic, retrouvait 46% des patients (17 cas) à risque élevé. Ces proportions traduisent une mauvaise sélection des patients depuis les services des urgences. Un transfert préalable en unité de soins intensifs avant le service périphérique d’hépato-gastroentérologie paraissait indispensable.

Aspects thérapeutiques et évolutifs
Dans notre étude, le traitement était médical chez tous les patients. L’utilisation d’un antalgique de pallier 2 s’est avérée suffisante, comme dans la série de Ouangré [9]. Le recours à une antibiothérapie se voyait dans 35,1% des cas ; ce qui se rapprochait plus de la série kényane avec 28,6% [14]. Dans notre série, le recours à l’antibiothérapie était justifié par l’apparition de complications (sepsis sévère) et, dans une moindre mesure la suspicion d’une surinfection de la nécrose. Devant les limites du plateau technique (absence d’échoendoscopie, difficulté à réaliser des hémocultures en temps utile), cette prescription ne respectait pas toujours les guidelines internationales, tout comme les apports hydriques (absence de scope, de dispositif de diurèse horaire) [17,18]. La mortalité était importante, le décès survenant dans 13,5% des cas. Ce chiffre était nettement moindre dans d’autres séries avec 9,9% chez Anderson et al en Afrique du Sud [8], 3,3% chez Ouangré et al au Burkina Faso [9] et 2,9% chez Mutebi et al au Kenya [14]. La mortalité élevée de notre série pose le problème de l’évaluation initiale des patients et des indications d’hospitalisation en soins intensifs. En effet, à peine 51,3% des patients provenaient des urgences. Cela signifie que près de la moitié des patients n’ont pas bénéficié d’une évaluation initiale à l’arrivée à l’hôpital. De plus, cela soulève également l’intérêt d’une unité de soins intensifs d’hépato-gastroentérologie par laquelle pourraient transiter tous ces patients.

 

Conclusion

Dans notre étude, la pancréatite aiguë représente 5,7% des hospitalisations. Elle touche l’homme de 42 ans, ayant une compliance à l’alcool. Elle est d’emblée grave chez 46% des patients, constituant une urgence médico-chirurgicale. Elle est grevée d’une lourde mortalité (13,5%). Une amélioration du circuit patient et l’ouverture d’une unité de soins intensifs dédiée pourraient améliorer le pronostic. En outre, l’amélioration de l’accès aux moyens de diagnostic et la multiplication de centres d’addictologie contribueraient à réduire la mortalité liée à cette affection.

 

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