Nikiéma-Ndong Rosalie1, Mbang Bengone Aude1, Nsi Alexandrine2, Ndong Ella Corneille3, Ngou-Milama Edouard1, Ovono Abessolo Félix1
1. Département de Chimie-Biochimie, Faculté de Médecine, Université des Sciences de la Santé Libreville, BP 4009 Libreville-Gabon
2. Centre de Traitement Ambulatoire, Centre Hospitalier Universitaire de Libreville BP 7061 Libreville – Gabon
3. Laboratoire National de Santé Publique, BP 10736 Libreville – Gabon
Auteur correspondant : Nikiéma-Ndong Rosalie ; Email : rosalienikiema@yahoo.f
Résumé
Objectif : étudier le profil biologique des personnes vivant avec le VIH au stade pré-thérapeutique.
Matériel et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective menée d’Avril 2013 à Février 2014 au CTA du CHUL de Libreville. Les données cliniques et biologiques des patients dépistés positifs au VIH et ayant rempli la plupart des examens du bilan initial standard préconisé avant le traitement ont été collectées et analysées.
Résultats : Sur 114 patients inclus, 82,45% étaient des femmes et 19,43% de patients avaient un IMC<19kg/m2. L’hypoglycémie concernait 7,3% des patients contre 2,7% en hyperglycémie. Près du 1/3 des patients avait une urémie basse (34,72%) et plus du 1/3 une créatinémie basse (38,74%). Les taux d’ASAT et d’ALAT étaient bas chez 13,89% et 11,11% des patients respectivement. Par ailleurs, le taux de CD4 était faible pour 59,18% des patients. L’anémie était associée à un faible taux de CD4 (p<0,01).
Conclusion : L’infection à VIH au Gabon au stade pré-thérapeutique révèle de nombreux troubles biologiques. L’amélioration des stratégies de dépistage de masse ainsi qu’une plus vaste prise en charge gratuite des malades devrait amener à un traitement précoce et plus efficace.
Mots clés : VIH, ASAT, ALAT, créatininémie, anémie, CD4, sensibilisation
Abstract:
Objective: to study the biological profile of patients with HIV before initiation of retroviral therapy.
Material and methods: It was a retrospective study conducted from April 2013 to February 2014 at the CTA of Libreville CHUL. Clinical and laboratory data from HIV positive patients who completed most of the standard examinations recommended prior to treatment were collected and analyzed.
Results: Of the 114 patients included, 82.45% were women. 19.43% of patient had a BMI <19kg/m2. In addition, 7.3% of patient were hypoglycemic compared to 2.7% hyperglycemia. Nearly 1/3 of patients had low uremia (37.72%) and more than 1/3 had low creatininemia (38.74%). ASAT and ALAT were lower among 13.89% and 11.11% of patients respectively. CD4 count was lower among 59.18% of patients. Anemia was associated with low CD4 count (p<0.01).
Conclusion: HIV infection in Gabon at the pre-treatment stage reveals many biological disorders. Therefore, improved mass screening strategies and more free care for patients should lead to early treatment.
Key words: HIV, ASAT, ALT, creatinine, anemia, CD4, sensitization
Introduction
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait de nombreuses victimes chaque année en dehors d’une prise en charge adéquate. En 2016, 36,7 millions de personnes vivaient avec le VIH (PVVIH) dont 34,8 millions d’adultes (17,8 millions de femmes) et 2,1 millions d’enfants de moins de 15 ans [1]. En 2016, 1,8 million de personnes ont été infectées et 1 million sont mortes à la suite de maladies liées au sida. Si le nombre de nouvelles infections a diminué dans le monde de 16% entre 2000 et 2016, l’Afrique sub-saharienne reste la région la plus touchée avec 25,5 millions de PVVIH, (soit 70% des PVVIH dans le monde) malgré une baisse de 9% entre 2010 et 2016 en Afrique de l’Ouest et du centre, et de 29% en Afrique de l’Est [1]. Cette baisse de la prévalence du sida est due à l’évolution des traitements viraux utilisés depuis 1986 [2] En effet, la zidovudine traitement antirétroviral, est autorisé depuis 1987 et les combinaisons thérapeutiques efficaces depuis 1996 [3,4]. Cependant, il est recommandé de débuter les ARV (Antirétroviraux) précocement, dans l’espoir d’améliorer le pronostic individuel du patient [5,6]. En effet, en 2015, l’OMS a recommandé d’associer trois médicaments antirétroviraux, voire plus, dès le diagnostic d’infection à VIH posé, que l’infection soit symptomatique ou non, et quel que soit le taux de CD4 [7]. Dans les pays en voie de développement, la prise en charge est faite le plus souvent de manière tardive et peut entrainer des modifications cliniques et biologiques graves chez la personne [8]. Au Gabon, pays de l’Afrique subsaharienne, des campagnes de sensibilisation et de prise en charge thérapeutique dans les années 2000 ont été lancées et un bilan initial standard est recommandé avant de débuter le traitement. Cependant peu de travaux sont disponibles sur l’état biologique des PVVIH au Gabon à l’initiation du traitement.
Ainsi, dans notre travail, nous étudierons le profil biologique de ces patients au stade préthérapeutique.
Matériel et méthodes
Site d’étude
Il s’est agi d’une étude rétrospective allant d’Avril 2013 à Février 2014 à Libreville capital du Gabon. Elle a concerné les patients adultes infectés par le VIH et non encore traités par des antirétroviraux au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL).
Sélection des patients
Les données cliniques et biologiques des patients dépistés positifs au VIH et ayant rempli la plupart des examens du bilan initial standard préconisé avant le traitement ont été collectées et analysées. Le bilan initial standard préconisé comportait une glycémie à jeun, une créatininémie, une urémie, une numération formule sanguine (NFS), une numération lymphocytaire CD4, un taux d’alanine aminotransférase (ALAT) et un taux d’aspartate aminotransférase (ASAT). Tous les examens ont été réalisés à jeun. Les normes des différents paramètres analysés sont pour la glycémie à jeun de (3,8 à 5,9 mmol/L), la créatininémie de (50 à 120 mmol/L), l’urémie de (2,5 à 7,5 mmol/L), le taux de lymphocytes totaux (1500 à 4000/mL), le taux d’hémoglobine (12 à 17 g/L), le taux d’ALAT (<37 UI) et le taux d’ASAT (<40 UI).
Analyse statistique
Les données ont été saisies sur Excel 2007 et analysées à l’aide du logiciel Epi-Info.3.5.1. Le test de Chi-carré a été utilisé pour la comparaison des moyennes. Une valeur de p<0,05 était considérée statistiquement significative.
Résultats
Caractéristiques de la population
Un total de 114 patients a été sélectionné pour notre étude. Sur les 114 patients inclus, 94 (82,5%) étaient des femmes. L’âge était compris entre 17 et 68 ans pour une moyenne de 35,8±9,6 ans. Le poids moyen était de 59,9 kg avec des extrêmes de 29 et 91 kg. Le poids était disponible pour 96 patients (Tableau I). Un indice de masse corporelle (IMC) de 22,7±3,5 Nikiéma-Ndong et al Bull Med Owendo. Année 2018. Volume 16 N° 44 96 kg/m2 a été retrouvé dans la population. Cependant, 4 (5,5%) patients avaient un IMC de moins 16,5 kg/m2 et 10 (13,9%) patients moins de 19 kg/m2.
Tableau I : Caractéristiques épidémiologiques de la population d’étude
Paramètres | Moyennes (±ET) |
---|---|
Sexe ratio | 0,2 (20/94) |
Age ±ET (années) | 35,8±9,6 [17-68] |
Poids ±ET (Kg) | 59,9±10,5 [29-91] |
Taille ±ET (m) | 1,6 ±0,06 [1,46-1,86] |
IMC ±ET (kg/m2) | 22,7±3,5 [15,61-32,88] |
Valeurs moyennes des paramètres biologiques au prétraitement
L’urémie était disponible pour 72 patients contre 111 et 110 pour la créatininémie et la glycémie respectivement. Près de la quasi-totalité des patients inclus avaient réalisés la NFS (95,6%) et le taux de CD4 (96,5%). Les valeurs moyennes de créatininémie, d’urémie et de glycémie étaient respectivement de 57,7 μmol/L±18,01 [19,4-112], 3,3 mmol/L±1,12 [1,16-6,86] et de 4,6±0,66 mmol/L [3,04-10,19] (tableau II). La moyenne du taux d’hémoglobine était de 10,8 g/dL [6,1-15,9] et le taux de CD4 variait entre 1 et 1370 pour une moyenne de 341,1/mm3±210,52 avec moins de 50 CD4 retrouvés chez 12 (10,9%) patients, entre 50 et 100 CD4 retrouvés chez 11(10%) patients et entre 100 et 200 CD4 retrouvé chez 18 (16,4%) patients. L’exploration hépatique a révélé une moyenne de 27,0±10,8 UI [8-104] pour l’ALAT et 20,2±10,8 IU [4-96] pour l’ASAT (tableau II).
Prévalence des différents paramètres biologiques analysés pour l’initiation au traitement
L’analyse des différents paramètres biologiques chez les PVVIH a montré que plus de 50% des patients avaient la glycémie, l’urémie, la créatininémie, les taux d’ALAT et d’ASAT compris dans les normes biologiques (tableau III).
Taux de CD4 et paramètres biologiques
Le tableau IV montre que l’anémie était associée à un faible taux de CD4 (p<0,01). L’exploration hépatique a révélé que quel que soit le taux d’ALAT, le nombre de CD4 par mm3 de sang était inférieur à 350 (p=0,4) ; avec une tendance plus élevée pour les taux d’ALAT supérieur à 37UI (tableau IV). La créatininémie comprise entre 50 et 120 μmol/L était associée à un taux de CD4< 350/mm3 p<0,0009.
Tableau II : Concentration des paramètres biologiques dans la population d’étude
Paramètres | Moyennes ±Ecart types |
---|---|
Créatininémie ±ET (mmol/L) | 57,7 ±18,0 [19,4-112] |
Urémie ±ET (mmol/L) | 3,3 ±1,1 [1,16-6,86] |
Glycémie ±ET (mmol/L) | 4,6 ±0,7 [3,04-10,19] |
ALAT ±ET (UI/L) | 27,0±10,8 [8-104] |
ASAT ±ET (UI/L) | 20,2±10,8 [4-96] |
Taux CD4 ±ET (cellules/mm3) | 341,4 ±210,5 [1-1370] |
Taux d’hémoglobine ±ET (g/dL) | 10,8 ±1,5 [6,1-15,9] |
Tableau III : proportions des patients en fonction des valeurs clés des paramètres biologiques
Paramètres biologiques | Valeurs | Proportions d’individus N(%) |
---|---|---|
Glycémie (mmol/L) | <3,8 3,8-5,9 >5,9 | 8 (7,3) 99 (90,0) 3 (2,7) |
Urée (mmol/L) | <2,5 2,5-7,5 | 25 (34,7) 47 (65,3) |
Créatininémie (μmol/L) | <50 50-120 | 43 (38,7) 68 (61,3) |
ALAT (UI) | <37 >37 | 96 (88,9) 12 (11,1) |
ASAT (UI) | <40 >40 | 93 (86, 1) 15 (13,9) |
Taux de CD4 (cellules/mm3) | <350 350-499 >350 | 65 (59,1) 20 (18,2) 25 (22,7) |
Taux d’hémoglobine (g/dL) | <12 >12 | 79 (72,5) 30 (27,5) |
Tableau IV : relation entre le taux de CD4 et les paramètres épidémiologiques et biologiques
Paramètres biologiques | Intervalles | Taux CD4 ; 350 | Taux de CD4 / 350 | p |
---|---|---|---|---|
Taux hémoglobine (%) | [8-9,9] [10-12] >12 | 66,7 65,1 43,3 | 33,3 34,9 56,7 | 0,01 0,009 0,4 |
ALAT/GPT (%) | <37 >37 | 58,1 75,0 | 41,9 25,0 | 0,04 0,04 |
Créatininémie (%) | <50 [50 – 120] | 50,0 65,2 | 50,0 34,8 | 0,82 0,0009 |
Sexe (%) | Femme Homme | 59,3 57,9 | 40,7 42,1 | 0,01 0,5 |
Discussion
Dans notre étude, nous avons noté que l’âge moyen des patients était de 35,79±9,64 ans avec 82,45% des patients qui étaient de sexe féminin. Ces résultats sont en accord avec ceux d’autres études menées au Togo par Touré MA et al., en 2010 où l’âge médian était de 35 ans avec 68,6% des patients de sexe féminin et au Malawi par Chikwapulo B et al., en 2018 où l’âge moyen était de 32 ans avec 72,2% de femme [9,10]. Une autre étude menée au Congo par Koy T et al., en 2014, a noté une proportion élevée de femme infectées par le VIH et dans l’étude de Nikiéma-Ndong et al Bull Med Owendo. Année 2018. Volume 16 N° 44 98 Millogo A et al., en 2002 au Burkina Faso l’âge médian était de 34 ans [11,12]. Cela pourrait être dû au fait que la sérologie VIH positif des femmes soit découverte de manière fortuite lors des examens gynécologiques et prénataux.
De plus, nous avons noté que près de 18% des patients avait un IMC bas traduisant une maigreur (13%) pour certains voire une dénutrition pour d’autres (5%). En effet, une prise en charge du VIH de manière précoce permet une meilleure santé et une durée de vie plus longue du patient [5].
Au vue de ces données, notre étude a montré de manière globale que les moyennes de glycémie, de créatininémie, d’urémie, de taux de transaminases, de CD4 et d’hémoglobine se situaient dans les fourchettes des normes biologiques. Cependant, nous avions des écarts type importants traduisant des valeurs biologiques éloignées de la norme.
Ainsi des troubles glucidiques ont été notés chez 11,1% des patients dont 2,7% d’hyperglycémiques. Au Gabon la prévalence du diabète de type 2 est de 10,7% ce qui est supérieure aux résultats de notre étude [13]. Cela pourrait s’expliquer par la taille de notre échantillon qui ne permettrait pas de mieux apprécier le niveau des troubles glucidiques. Néanmoins, au Burkina Faso, Sagna Y et al., en 2014 ont retrouvé des troubles glucidiques chez un quart de leurs patients malgré une taille d’échantillon de moins de 200 patients [14]. En dehors de très faibles prévalences liées aux troubles glucidiques nous avons noté 11 à 13% de patients avec un trouble du métabolisme hépatique. Il est rapporté qu’une hausse du taux d’ALAT et d’ASAT est, souvent parmi d’autre, corrélée à une co-infection avec les virus des hépatites ou à l’amaigrissement [15-17]. De même nous avions 1/3 des patients dont les taux d’urée et de créatinine étaient bas. Ces taux bas peuvent être dus à une maladie hépatique sévère ou à une malnutrition parfois due à une hyperhydratation comme peut l’expliquer un IMC < 19kg/m2 chez plus de 18% de la population d’étude. Par ailleurs, nous avons noté que près de 60% des patients avaient un taux de CD4 significativement faible dont 30% avaient un taux de CD4 inférieur à 200/mm3 qui pourrait traduire une immunodépression avancée. En outre l’anémie était associée à un faible taux de CD4. Ces résultats sont en accord avec l’analyse de Moses A et les données rapportées par Sagna Y au Burkina Faso [14, 18].
Ces différents troubles biologiques notés avant l’initiation du traitement laissent entrevoir que les patients ne se font pas dépister précocement afin de pouvoir bénéficier d’une meilleure efficacité thérapeutique. En effet des retards dans la prise en charge précoce de la maladie entraineraient un déficit immunitaire sévère. Il a été rapporté que le risque de décès chez les patients pris en charge tardivement est 16 fois supérieur dans les six premiers mois à celui des patients pris en charge précocement [19]. Cependant, dans une grande majorité des pays de l’Afrique Subsaharienne, la prise en charge se fait tardivement comme rapporté par l’OMS en 2015 où la baisse de la prévalence était de 9% en Afrique de l’Ouest et du Centre contre 29% en Afrique de l’Est entre 2010 et 2016 [1]. Cela pourrait s’expliquer par un faible niveau des campagnes de sensibilisation contre la maladie. En effet une sensibilisation bien menée prenant en compte le contexte socioculturel et économique pourrait amener la population à une grande adhésion au dépistage précoce et pourrait si possible devenir un test de dépistage routinier. Ainsi l’état de santé des personnes infectées serait meilleur avec une prise en charge précoce. Dans une étude menée au Burkina Faso, dans le domaine de la prévention, trois types de services ont été offerts aux populations tels que la sensibilisation regroupant des actions de communication pour le changement de comportement en matière de VIH, la promotion des comportements sexuels à moindre risque, la distribution des préservatifs et l’offre de conseil et dépistage du VIH ce qui a fait augmenter le nombre de dépistage passant de moins de 200.000 en 2015 à plus de 400.000 en 2016 [20]. De même dans l’étude de Koening S et al., en 2010 il est rapporté qu’en Haïti, des campagnes de sensibilisation mis en place avec des dépistages de masse ont permis de prendre en charge de manière précoce les personnes atteintes du VIH [21]. Ainsi, le programme de lutte contre le VIH/SIDA en Haïti est l’un des plus réussis au monde, avec une prévalence du VIH en baisse et des résultats de traitement qui rivalisent avec ceux des pays industrialisés [21]. Cela laisse préconiser de vastes campagnes de sensibilisation bien élaborées dans nos différentes zones pour une prise en charge précoce des personnes.
Conclusion
L’infection à VIH au Gabon révèle de nombreux troubles biologiques avant l’initiation au traitement antirétroviral. Ainsi l’amélioration des stratégies de sensibilisation et de dépistages de masse devrait amener à un traitement précoce.
Références
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